Personnel et horaires de travail
Le tableau présent dans le rapport d'activité (page 35) permet de visualiser la répartition des heures de travail pour chaque personne ayant exercé une activité à l’OR2S en 2020, grâce à la comptabilité analytique temps mise en place depuis de nombreuses années. Quelque 28 715 heures ont été effectuées au cours de l’année, comprises entre les 170 de moins que l’exercice précédent et les 200 de plus que l’année 2018 qui avait enregistré le nombre d’heures effectivement travaillées le plus faible depuis le début de la deuxième décennie des années deux mille. Tout compris, cela correspond à l’équivalent de 18 personnes à temps plein sur l’ensemble de l’année, sans tenir compte des heures qui ont été réalisées par certains administrateurs à titre bénévole, tout particulièrement la présidente, le trésorier ou encore la secrétaire générale.
L’effectif des personnes ayant exercé une activité, soit sur l’ensemble de l’année, soit sur une partie de celle-ci, est de l’ordre de celui de l’année passée (vingt‑neuf). Toutefois, trois personnes ont eu une activité minime au cours de l’année (15 heures ou moins) et donc l’effectif sur lequel tablé est plutôt de vingt-six pour 2020 (à comparer aux vingt-six de 2018 et vingt-quatre de 2017). Cet effectif reste bien moindre que ceux d’années antérieures (trente ou plus entre 2013 et 2015). Il faut par ailleurs mentionner que des heures supplémentaires (pour un total annuel de 254) ont pu/dû être effectuées par dix salariés, pour permettre parfois le rendu de projets dans les temps impartis, mais aussi pour pallier les difficultés de recrutement pour certains travaux nécessitant des compétences spécifiques. Ce total d’heures est inférieur à celui constaté les dernières années et, de façon plus générale, inférieur plus sensiblement à ceux des années de la période 2010-2015.
En analysant plus finement la répartition des diverses tâches et compte tenu du RGPD et du SNDS, la sécurisation des données et les développements d’outils spécifiques représentent l’activité la plus importante au sein de l’OR2S avec près de 7 400 heures travaillées. À cela, il faut d’ailleurs ajouter l’expertise, la conception et la gestion des bases de données pour un peu plus de 800 heures, partie de l’activité qui a toutefois tendance à se réduire par rapport aux exercices précédents : un peu plus de 1 000 heures en 2019, 1 900 heures en 2018 et surtout plus de 3 000 heures pour chacun des cinq exercices précédents. Au final, le total des heures travaillées pour ces deux activités complémentaires pour la gestion des bases de données est inférieur de 1 000 heures à ceux des deux années précédentes qui s’avéraient être les plus importants jamais constatés. Le nombre de personnes impliquées pour cette partie est parallèlement conséquent : 17 personnes l’ont été dont près des trois cinquièmes (10) ont consacré plus de 300 heures, deux salariés dépassant même les 1 500 heures de travail sur ce travail.
En dehors de ces tâches liées à la gestion des bases de données et aux développements informatiques s’y associant, l’activité qui arrive ensuite a trait au recueil Jesais qui approche les 3 000 heures de travail en 2020, soit 400 de plus qu’en 2019. Un accompagnement important a été mené auprès des infirmier(ère)s tout au long de l’année et plusieurs documents ont été publiés. Avec près de 2 000 heures, l’accompagnement du Pôle métropolitain Artois Douaisis à l’élaboration d’un diagnostic santé apparaît ensuite. La Plateforme sanitaire et sociale, action menée en liaison étroite avec l’Anthropo-Lab, laboratoire de l’université catholique de Lille, se situe globalement au niveau de Jesais, et à 100 heures près de l’activité 2019. Outre le travail mené par Julien Salingue de ce laboratoire, il faut rajouter à ces heures, celles des membres du Groupe projet, et celles indirectes qui sont comprises dans la maintenance du site internet et des bases de données. La gestion des tâches diverses de fonctionnement et la démarche qualité ont nécessité un temps moindre par rapport aux années précédentes, diminuant un peu plus chaque année : un peu moins de 1 300 heures en 2020 et pourtant quelques tâches supplémentaires liées à la Covid-19 ont pourtant été nécessaires. GeDiDoT était dans sa dernière année et même sur une demi-année puisqu’il s’est achevé le 30 juin. Il a quand même représenté une activité importante de plus de 1 100 heures. La pandémie a toutefois empêché la tenue d’un colloque de clôture prévu à Valenciennes à la fin avril. Enfin, le dernier travail à avoir représenté plus de 1 000 heures en 2020 concerne les diagnostics territoriaux au nombre de trois en 2020 : Amiens, Montreuillois et Aire cantilienne. Toutefois, le travail mené autour de la thèse sur la géopolitique de la santé approche ce seuil avec 988 heures. Plusieurs autres travaux sont à mentionner dont tous se sont effectués sur le périmètre normand (EnJEU Santé, Agit et la plateforme Néo) ; ils représentent tous plus de 800 heures. Six autres projets ont entraîné une activité comprise entre 470 et 620 heures : diagnostic sur la communauté de communes de Caux-Austreberthe, analyse des problématiques territoriales, Stop aux violences conjugales, accompagnement de la MSA Picardie, Evrest, analyse des effets de la Covid-19 sur l’activité des professionnels de santé lors du premier confinement et l’enquête gériatrie. En additionnant le travail mené dans les Hauts-de-France et en Normandie, l’analyse du Baromètre santé 2017 dépasse également les 600 heures. L’analyse du recueil qualitatif mené pour l’URPS des chirurgiens-dentistes et le travail sur l’aide alimentaire en Seine-Maritime approchent quant à eux les 400 heures.
Tous les autres travaux se situent sous les 200 heures.
Évolution des heures travaillées suivant la nature de l’activité
Avec 28 715 heures travaillées, l’année 2020 se situe avec un nombre de même ordre que ceux des trois exercices précédents. Cela faisait suite, après une baisse conséquente (de l’ordre de 10 % en 2017 par rapport à 2016, voire plus au regard de 2015 qui aura été l’année la plus prolifique dans toute l’activité de l’OR2S).
Avec plus de 11 000 heures travaillées, la partie « Études » représente le nombre d’heures le plus important de l’activité 2020, moindre toutefois à celui de l’année passée qui approchait les 14 000 heures ; cette partie représente 39 %, soit neuf points de moins qu’en 2019. Ce pourcentage était de 38 % en moyenne sur les deux exercices 2017 et 2018 pour un nombre également de 11 000 heures.
Les bases de données constituent le deuxième pôle d’activité le plus important au sein de l’OR2S avec un peu plus de 8 200 heures, soit un nombre quasi identique à celui des deux exercices précédents. Cela prend en compte le travail engagé depuis 2018 sur la sécurisation ayant trait au SNDS, au RGPD et au passage du matériel et des produits au Criann. Cela représente pour l’exercice 2020 comme pour les deux précédents 29 % de l’activité.
L’observation sociale apparaît ensuite dans l’activité avec un nombre d’heures supérieur à celui de l’exercice précédent : 3 334 heures en 2020 contre 2 544 en 2019 ; ce nombre aurait dû être plus élevé mais la pandémie a empêché, notamment côté des Hauts-de-France que certaines activités initialement programmées se déroulent effectivement. La dynamique Santé observée est remontée par rapport à 2019 avec un nombre d’heures de l’ordre de celui de l’année 2018 passant les 3 500 heures, soit 12 % de l’activité en 2020, au niveau du pourcentage 2018.
Enfin, il en va de même pour tout ce qui a trait aux aspects de gestion et aux réunions qui ont vu le nombre d’heures passer pour la première fois depuis une quinzaine d’années sous les 1 500 heures. Cela représente une part pour cette partie de 5 % alors qu’elle était de 8 %, voire de plus de 10 % par le passé.
La fonction de documentation s’est réduite progressivement à mesure du temps, dans une complémentarité avec celle de l’Ireps dans le cadre du pôle de compétence en éducation pour la santé. Elle n’est plus présente en 2020 comme les deux dernières années. Enfin, dernier point, la politique de santé représente, en 2020, 3 % comme cela a pu se produire quelle que fois par le passé.
Évolution du nombre d’heures annuelles de travail effectivement réalisées depuis 1995, en fonction des principaux postes pérennes d’activité
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Source : OR2S
* comprend le traitement des bases de données et la maintenance des sites Internet, des bases de données et les développements informatiques.