Fruit d'une observation partagée
Communication Fnors | Juin 2020
La Fédération nationale des observatoires régionaux de la santé (Fnors) et les Observatoires régionaux de la santé (ORS) mettent à disposition des profils de territoires au niveau de chaque Établissement public de coopération intercommunale - EPCI (métropoles, communautés d’agglomération, communautés urbaines ou communautés de communes) de France disponibles sur le site de la Fnors.
Ces profils permettent de caractériser chaque territoire à partir d’une sélection d’indicateurs en lien avec les facteurs de risque de gravité de la Covid-19 ou avec les situations pouvant favoriser la circulation du virus. Ils ont vocation à aider les décideurs et les acteurs dans le cadre de l’épidémie de Covid-19.
En complément, une synthèse nationale permet de voir les similitudes et particularités des EPCI au regard des caractéristiques de la population sur l’ensemble du territoire national. Elle souligne les inégalités territoriales face à la propagation de la Covid-19.
À partir de ces travaux, un regroupement des EPCI de France en sept groupes distincts vient en aide aux décideurs, ainsi qu’aux acteurs concernés y compris citoyens, pour décliner de manière adaptée à chaque territoire les mesures de prévention pour réduire la circulation du virus.
Communication OR2S | Mars 2021
Depuis la rentrée scolaire de septembre 2019, l’enquête Jesais (jeunes en santé indicateurs et suivi) est étendue auprès des élèves de seconde à l’ensemble des établissements publics des Hauts-de-France après l’avoir été pour les élèves de sixième l’année précédente.
Ce dispositif a été mis en place il y a plus d’une dizaine d’années au sein du rectorat de l’académie d’Amiens pour les deux niveaux de scolarité.
Outre une photographie à un instant donné, le recueil se veut de connaître l’évolution de l’état de santé des élèves à différents niveaux territoriaux (pour les plus fins, au niveau du bassin d’éducation et de formation -Bef-).
Grâce à la forte implication des infirmier(ère)s scolaires de l’Éducation nationale, un quart des élèves de sixième et de seconde est enquêté chaque année ce qui permet de disposer de nombre de croisements représentatifs du fait d’un échantillon de grande taille.
Les professionnels de santé de l’Éducation nationale supervisent l’intégralité de la procédure en effectuant notamment un bilan de santé comprenant des mesures anthropométriques (poids, taille) ainsi que différents contrôles (vision, état bucco-dentaire), mais aussi des informations sur les vaccinations recueillies au sein du carnet de santé. Les élèves sont également interrogés sur leur(s) éventuel(s) problème(s) de santé et prise(s) en charge par des professionnels de santé.
D’autres informations ayant trait à l’hygiène de vie, aux comportements des jeunes (thématique élargie aux élèves de seconde) ainsi qu’à la situation professionnelle de leur(s) parent(s) font aussi partie du questionnement, renseignées, soit par l’élève seul, soit par celui-ci en en entretien avec l’infirmier(ère) scolaire.
L’objet de ces documents est de restituer les résultats sur les thèmes : corpulence, vision, vaccination, état bucco-dentaire, habitudes alimentaires, activités physiques et sportives, écrans, qualité de vie, conduites addictives (alcool, tabac). Pour les secondes, des questions sur la sexualité et les drogues sont ajoutées.
Pour les élèves de sixième, les analyses présentées dans cette plaquette portent sur les Hauts-de-France. Pour les élèves de seconde, compte tenu de l’antériorité du recueil dans le rectorat d’Amiens, il a été décidé de produire un document pour les élèves de seconde sur ce seul périmètre académique en regroupant les données de quatre années scolaires (2015‑2016 à 2018‑2019), soit plus de 8 500 élèves ayant participé, tant dans la partie bilan avec l’infirmier(ère) que dans la partie questionnaire individuel.
Permettre d’accompagner au mieux l’ensemble des acteurs en contact avec les jeunes et, de façon plus générale les politiques publiques notamment celles de l’agence régionale de santé et du conseil régional qui participent au financement du dispositif, constitue l’objectif général du programme dans ses différentes déclinaisons.
C’est bien évidemment l’objet des informations présentées qui s’attachent à la différentiation par genre, par filière (générale et technologique, d’une part, et professionnelle, d’autre part), par Bef et, parfois, par âge pour une période de vie pour laquelle les comportements se modifient de façon extrêmement rapide. Dans les prochaines semaines, d’autres productions sous diverses formes s’attacheront à la présentation d’analyses prenant en compte plus particulièrement le gradient social.
À cela, il faut aussi mentionner les outils de restitution individualisés qui permettent aux infirmier(ère)s de disposer de résultats au niveau de chacun de leurs établissements en comparaison avec les données des territoires de référence.
Sixièmes Secondes
Communication OR2S | Avril 2020
Comme vous le savez, l’épidémie de COVID-19 a modifié considérablement le mode de fonctionnement des uns et des autres.
Ainsi, les sites physiques de l’OR2S sur Amiens et sur Rouen sont fermés et toute l’équipe est en télétravail.
Vous pouvez nous joindre par mail aux adresses habituelles ou pour toute urgence sur le numéro 07 71 13 10 64.
Par ailleurs concernant la pandémie, vous trouverez ci-dessus quelques adresses mail utiles. Cette liste n’est bien évidemment pas exhaustive.
Le choix des formations est fortement imprégné par l’appartenance au genre. En Picardie, l’étude de quelques filières de formation confirme cette répartition.
Piloté par l’OR2S, en partenariat avec la DRJSCS, la DRDFE et la région des Hauts-de-France, et bénéficiant d’un co-financement par le FSE, le projet Mon métier demain en Picardie porte sur la création d’un dispositif de communication et de formation à destination des jeunes de moins de 26 ans, sortis du système scolaire et sans emploi (Neet).
Son objectif est de favoriser un choix moins genré de deux formations : auxiliaire de vie et brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport (BPJeps) Activités physiques pour tous.
Son originalité repose sur la construction des deux dispositifs à partir d’un travail d’analyse prenant en compte les représentations, les freins à lever et les motivations des jeunes actuellement en formation et ayant ou non choisi ces filières de formation.
Le premier temps sera celui du diagnostic. Une enquête initiale par questionnaire permettra de mieux connaître les deux filières de formation retenues et les apprenants qui les ont choisies. Ensuite, deux vagues de focus groups seront lancées auprès d’une quinzaine de centres de formation dans les trois départements de Picardie. Ces focus groups permettront l’expression des représentations sociales et les motifs qu’ont les apprenants liés au choix de la formation et du futur métier exercé. Un focus group spécifique réunira des formateurs pour que leur point de vue puisse être pris en compte.
Favoriser un choix non genré des formations
Dans un second temps, des groupes de travail associant aux chercheurs de l’OR2S, des formateurs et apprenants permettront de créer les dispositifs de communication et de formation. Ils puiseront leur contenu dans l’analyse des focus groups et présenteront des arguments permettant de désamorcer le choix d’une formation basé sur une représentation sexuée du métier.
Un site internet dédié sera ouvert, proposant les ressources créées par l’OR2S et ses partenaires. Des vidéos seront produites fin 2017. Elles imageront les résultats de l’ensemble du processus. Elles seront utilisées lors des formations et seront en libre accès sur le site internet dédié et sur ceux des partenaires et des centres de formation ou d’orientation.
Le troisième temps sera celui de la réalistation des formations à destination des professionnels encadrant les jeunes Neet (Pôle emploi, missions locales, Onisep…). L’objectif est que les personnes orientant les jeunes vers les filières de formation s’approprient les messages et postures facilitant l’orientation vers les deux filières indépendamment du sexe des jeunes.
Enfin, en quatrième temps, une évaluation sera menée sur la pertinence sociale du projet. Elle permettra de mesurer l’appréciation qu’ont les personnes mobilisées autour de ce projet sur son déroulement. Une extension des messages et outils à l'ensemble de la région Hauts-de-France sera étudiée au cours de cette dernière phase.
En savoir +
Les vidéos Mon métier demain à égalité
Cinq opérateurs et six partenaires associés, français et belges, s’associent pour développer un projet transfrontalier de mise en commun de données socio-sanitaires, co-financé par le Fonds européen de développement régional (Feder - Interreg V). GeDiDot-BeVeGG entend sensibiliser et accompagner les autorités et les décideurs en matière de santé à différentes échelles territoriales en mettant des outils transfrontaliers à leur disposition.
Ce projet entend mieux comprendre les enjeux de santé de territoires géographiquement et socio-démographiquement proches et soutenir les initiatives locales transfrontalières en matière de santé. Il prévoit la création d’une base de données transfrontalière, de profils locaux de santé transfrontaliers ainsi qu’un info-centre de santé publique transfrontalier.
GeDiDot est un projet franco-belge oc-financé par le Fonds européen de développement régional (FEDER - Interreg V) qui poursuit deux objectifs principaux :
Concrètement, GeDiDot s’articule autour de trois modules de travail :
Dr Elisabeth Lewandowski | Présidente | Médecin responsable du Dim, CHU de Rouen
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Pr Jean-Pierre Canarelli | Vice-président | Chirurgien pédiatre retraité, Président de la CRSA Hauts-de-France, Président du conseil territorial de santé de la Somme, membre du CCES de la Haute Autorité de santé, Amiens |
Nicole Naudin | Secrétaire | Vice-présidente du groupe Pasteur mutualité de l'Aisne
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Dr Maxime Gignon | Secrétaire-adjoint | Professeur de santé publique, faculté de médecine, médecin hospitalier, CHU Amiens-Picardie
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Dr André Lokombe Leke | Trésorier | Médecin responsable du service de médecine néonatale et réanimation pédiatrique, CHU d’Amiens-Picardie
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Colette Michaux | Trésorière-adjointe | Administratrice Ireps
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Pierre Eletufe | Médecin généraliste en retraite |
(Situation au 11 juin 2020)